Lavia frons

Yellow-winged bat

Ordre des chiroptères, Famille des mégadermatidés
Envergure: Environ 36 cm
Poids: Environ 30 g
Gestation: 3 à 3,5 mois
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Insectivore

Prédateurs:Serpents et oiseaux de proie diurnes

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Environs de Turmi dans le sud de l’Ethiopie. GPS: N 4° 58′ 32.4 » – E 36° 30′ 56.4 »

Lien vers fiche IUCN. Lien vers carte de répartition géographique IUCN.

Cette chauve souris possède des formes et des couleurs caractéristiques. Fourrure grise avec des ailes orangées. Longues oreilles pourvues d’un tragus pointu, feuille nasale munie d’une selle pointue.
Son aire de répartition est très étendue, de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique de l’Est. Elle affectionne la savane arborée où les acacias sont abondants.

 

Mégaderme à ailes orangées – Environs de Turmi – Ethiopie

Mégaderme à ailes orangées – Environs de Turmi – Ethiopie

Mégaderme à ailes orangées – Environs de Turmi – Ethiopie

Mégaderme à ailes orangées – Environs de Turmi – Ethiopie

Mégaderme à ailes orangées – Environs de Turmi – Ethiopie

Par Trevor Carnaby aux Editions Jacana Média.

Ouvrage en langue anglaise de 372 pages au format 17 x 24 cm , édition de 2014. (1ère édition en 2006 augmentée en 2010)

Une mine d’informations largement illustrées à propos des mammifères africains, du plus petit au plus grand.
Ce livre répond à bon nombre de questions que l’on peut se poser à propos des mammifères d’Afrique, de la chauve-souris à l’éléphant en passant par les carnivores et les antilopes.
Que se soit la structure sociale des félins, le marquage de territoire ou encore la communication chez les primates, tout y est ou presque.
Une multitude de photos complète les propos de l’auteur.

Oryx beisa

Beisa oryx

Ordre des cetartiodactyles, Famille des bovidés
Hauteur au garrot: Environ 1,1 m
Poids: 170 à 200 Kg pour le mâle et 120 à 180 Kg pour la femelle.
Gestation: 8,5 mois
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Herbivore, herbe, feuilles, bourgeons, racines, bulbes, fruits.

Prédateurs:Léopard, hyène tachetée, lion

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc national de Samburu au Kenya, parc national d’Awash en Ethiopie.

Lien vers la fiche IUCN. Lien vers la carte de répartition géographique IUCN.

L’oryx beisa est représenté par 2 sous espèces. L’oryx beisa beisa, présent au nord de la rivière Tana (nord Kenya, Ethiopie, Somalie, Sud Soudan) et l’oryx beisa callotis, appelé oryx à pinceaux ou oryx à oreilles frangées (fringe-eared oryx en anglais) qui est présent au sud de la rivière Tana (sud Kenya et nord est Tanzanie).
L’oryx beisa se distingue de l’oryx gazella par ses longues cornes qui sont quasi parallèles et des rayures noirs plus fines que chez ce dernier.
Cette antilope grégaire vit en petit groupes de 5 à 40 individus, parfois en solitaire. Son milieu de prédilection est constitué de prairies arides ou semi arides.

Oryx beisa beisa – Parc national d’Awash – Ethiopie

Oryx beisa beisa – Parc national d’Awash – Ethiopie

Oryx beisa beisa – Parc national d’Awash – Ethiopie

Oryx beisa beisa – Parc national d’Awash – Ethiopie

Oryx beisa beisa – Parc national d’Awash – Ethiopie

Oryx beisa beisa – Parc national d’Awash – Ethiopie

Nanger soemmerringii

Soemmerring’s gazelle

Ordre des cétartiodactyles, Famille des bovidés
Hauteur au garrot: 80 à 92 cm
Poids: 30 à 55 Kg
Gestation: 198 jours
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Herbes, feuilles

Prédateurs: Léopard

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc national d’Awash en Ethiopie.

Lien vers la fiche IUCN. Lien vers la carte de répartition géographique IUCN.

La gazelle de Soemmerring est une antilope endémique de la corne de l’Afrique.
Elle est représentée par 3 sous espèces.N.s. soemmerringii au Soudan et Érythrée. N.s. butteri dans le sud de l’Ethiopie. N.s. berberana en Somalie et dans le nord est de l’Ethiopie. C’est cette dernière qui est représentée en photo dans cette fiche.
Nanger soemmerringii était anciennement classée en Gazella soemmerringii.
Assez similaire à la gazelle de Grant par la taille et la couleur, la gazelle de Soemmering s’en différencie par un front sombre et des cornes en forme de lyre terminées en crochets. Les deux sexes portent des cornes.
D’un comportement grégaire, on la rencontre à la saison sèche par petits groupes de 2 à 9 individus, rarement plus de 15. A la saison humide, des groupes plus importants peuvent se former temporairement.

Gazelle de Soemmerring (N.s. berberana) – Parc national d’Awash – Ethiopie

Gazelle de Soemmerring (N.s. berberana) – Parc national d’Awash – Ethiopie

Gazelle de Soemmerring (N.s. berberana) – Parc national d’Awash – Ethiopie

Gazelle de Soemmerring (N.s. berberana) – Parc national d’Awash – Ethiopie

Papio hamadryas

Hamadryas baboon, Sacred baboon

Ordre des primates, Famille des cercopithécidés
Hauteur au garrot: 40-50 cm pour les femelles, 50-65 cm pour les mâles
Poids du mâle: 15 à 20 Kg
Poids de la femelle: 10 à 15 Kg
Gestation: 29 semaines
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Omnivore, fleurs, feuilles, graines, insectes, racines, petits mammifères, etc.

Prédateurs:Léopard, hyène tachetée et rayée, chacal à chabraque, aigle de verreaux

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc national d’Awash en Ethiopie.

Lien vers la fiche IUCN, Lien vers la carte de répartition géographique IUCN.

Le babouin hamadryas ou tout simplement hamadryas est le babouin sacré de l’Egypte antique. (Sacred baboon en anglais).
Endémique des zones arides de la corne de l’Afrique (Ethiopie, Somalie, Djibouti, Érythrée) l’hamadryas est également présent dans le sud ouest de la péninsule arabique.
Il partage le sud de son aire de répartition africaine avec le babouin anubis. Cette proximité génère une population de babouin hybrides.
L’hamadryas se distingue des quatre autres espèces de babouins par un pelage plus clair, qui prend l’allure chez le mâle d’une crinière, d’un manteau. La face est également plus claire et plus rouge. Le dimorphisme sexuel est très marqué.
Ce primate est essentiellement terrestre. Il est adapté aux milieux arides et aux collines rocheuses.
Il vit en groupes sociaux complexes (harems) sous la dominance d’un mâle adulte.
Les troupes de babouins hamadryas peuvent compter de 30 à 400 individus.

Harem de babouins hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Les mâles hamadryas sont très présents avec les jeunes – Parc national d’Awash – Ethiopie

Babouins hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Babouin hamadryas mâle – Parc national d’Awash – Ethiopie

Comme chez beaucoup de primates l’épouillage est une des composantes de la cohésion sociale – Babouin hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Femelle et mâle hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Babouin hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Accouplement de babouins hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Très jeune babouin hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Mâles, femelles et jeunes hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Jeux de jeunes Babouins hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Mains d’un mâle hamadryas – Parc national d’Awash – Ethiopie

Tragelaphus spekei ou spekii

Sitatunga or marshbuck

Ordre des cetartiodactyles, Famille des bovidés
Hauteur au garrot: 0,9 à 1,2 m
Poids: Environ 100 kg pour le mâle et 60 Kg pour la femelle.
Gestation: Environ 220 jours
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Feuilles, jeunes pousses, fruits, plantes aquatiques, fleurs parfois herbes en rivage des zones marécageuses.

Prédateurs:Crocodiles, lions,léopards, lycaon.

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc national de Kasanka en Zambie.

Lien vers la fiche IUCN. Lien vers la carte de répartition géographique IUCN.

Le sitatunga appelé aussi guib d’eau est représenté par 4 sous espèces. Ces sous espèces sont différenciées par des pelages plus ou moins foncés et par la quantité de rayures et de taches blanches sur les flancs. (T.s.selousi, T.s.spekei, T.s.gratus, T.s.sylvestris)
Cet animal est craintif et timide, il est assez difficile à observer. On le rencontre dans des zones de marécages, de forêts inondées, de marais permanents ou saisonniers, dans les endroits humides où une végétation dense de roseaux et de papyrus lui permet de se dissimuler et de se nourrir.
Très bien adapté à ces milieux aquatiques, le sitatunga est pourvu de larges sabots fourchus.  Le nom de guib d’eau lui convient très bien car il est capable de vivre en permanence dans cet élément. Il nage très bien et est capable de s’immerger totalement en cas de danger.
Le sitatunga est caractérisé par un pelage brun foncé chez le mâle adulte, la femelle est généralement brun-roux plus clair. Les poils sont assez longs et raides.  Suivant les espèces et les spécimens, les flancs sont parés de rayures et de taches blanches. Seul le mâle porte des cornes.

Les sitatungas photographiés au parc national de Kasanka en Zambie appartiennent à la sous espèce Zambezi sitatunga (southern sitatunga) Tragelaphus spekei selousi.

Sitatungas – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga femelle – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga femelle – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga femelle – PN de Kasanka – Zambie

Jeune sitatunga – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga mâle – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga mâle – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga femelle et jeune – PN de Kasanka – Zambie

Sitatunga mâle et femelle – Zoo de Beauval

A l’occasion du World Lion Day 2015 voici un hommage à Cecil, ce magnifique lion Zimbabwéen du Parc National de Hwange tué dans d’innommables circonstances sous les flèches puis les balles d’un chasseur américain.

Jusque là inconnu du grand public, Cecil est devenu malgré lui et à titre posthume une star mondiale.
C’était pourtant un lion presque comme les autres.
A part une renommée locale dans le Parc National de Hwange et une belle  crinière noire, il était comme les autres lions et coulait des jours heureux au Zimbabwe.
Vivant dans un parc national, il était en théorie à l’abris des chasseurs. Pourtant des hommes peu scrupuleux ont attiré le fauve en dehors de la zone protégée pour le conduire vers son bourreau, un citoyen américain qui lui réservait une triste fin.
Seulement, le « pas vu pas pris » n’a pas fonctionné et l’affaire s’est ébruitée.
Le  meurtrier ne s’attendait sans doute pas à un tel raz de marée médiatique après son acte barbare et illégal.
C’était sans compter sur l’efficacité des réseaux sociaux, qui telle une trainée de poudre ont enflammé la planète des bonnes consciences, parfois avec excès.

Lors de mon séjour dans le Parc National de Hwange en octobre 2014, j’avais eu la chance de croiser la route et le regard de ce magnifique fauve.
Avec mes compagnons de voyage, nous l’avions trouvé au petit matin, couché et repu.
Il s’était rassasié sur une carcasse de buffle tué la veille au soir par « ses lionnes ».
Nous avions assisté à l’affût et aux prémices de la chasse, mais la mise à mort du bovidé s’était déroulée à l’abris des regards à la lisière des bois.

Le lion Cecil – Hwange National Park – Zimbabwe

Le lion Cecil – Hwange National Park – Zimbabwe

Deux des lionnes de la troupe de Cecil à l’affût sur le passage d’un troupeau de buffles – Hwange National Park – Zimbabwe

C’était un animal majestueux avec son abondante crinière noire.
Aujourd’hui ce lion n’est plus, car  quelque part dans le monde, un homme avait décidé de décorer son salon avec la tête de Cecil.
Il a été blessé par les flèches d’un chasseur vaniteux qui n’a même pas su éviter la souffrance à ce lion. Le lendemain, une balle est venue mettre fin à son agonie.
Alors que le lion est en voie d’extinction à l’état sauvage, sous prétexte de chasse dite sportive (expliquer moi où est le sport !) des dizaines, voir des centaines de ces félins sont tués chaque années dans des conditions souvent peu glorieuses.
Les auteurs de ces massacres pavoisent au milieu de leurs trophées et publient sans vergogne leurs pseudos exploits sur les réseaux sociaux.
La chasse aux trophées n’a absolument aucune légitimité.
Au nom de quoi, des gens fortunés s’attribuent le droit de retirer la vie à ces grands mammifères.
Tuer pour le plaisir, tuer pour se distraire, voilà à quoi se résume ces chasses.
Vu le tollé planétaire qu’a suscité la mort de Cécil, ce lion n’est pas mort pour rien.
Le déchainement sur les réseaux sociaux et les pétitions lancées à cette occasion font bouger les choses vis à vis de la chasse aux trophées, que ce soit pour les lions ou pour les autres espèces an danger.

Cela dit, le dentiste américain tueur de Cecil fait les frais d’un déchainement médiatique et est devenu le bouc-émissaire d’un problème plus général, il ne devrait pas être le seul à être mis au pilori.
D’autre soit disant chasseurs tuent impunément chaque année des dizaines de lions en Afrique du Sud par la pratique de la chasse en boite. (Canned hunting).
Une pratique abominable mais très lucrative pour les propriétaires de « fermes d’élevage de lions ».
Lien vers un article et un extrait du film Blood Lions à propos de cette activité innommable.

Revue de presse à propos de Cecil:
– Article du Figaro du 29/07/2015
– Article du Monde du 30/07/2015
– Article de l’Express du 01/08/2015
– Article dans Le Parisien du 31/07/2015
– Article du Parisien du 02/08/2015
– Article Jeune Afrique du 03/08/2015

Kobus leche smithemani

Black lechwe

Ordre des Cetartiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: Environ 1 m
Poids: 90 Kg pour le mâle et 70 Kg pour la femelle.
Gestation:7,5 mois
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Herbivore

Prédateurs:Hyène, Léopard

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Plaines inondables et marais du Bangwelu en Zambie.

Le Cobe lechwe noir est endémique des zones inondables et de la partie Sud des marais du Bangwelu en Zambie.
Il se différencie des autres lechwes par son pelage plus sombre, brun à brun foncé et noir. Il est également plus petit que ses cousins lechwe rouge et lechwe de la Kafue.
La population est estimée (2014) à environ 40.000 individus.

Mâle lechwe noir de profil – Bangwelu – Zambie

Mâle lechwe noir de face – Bangwelu – Zambie

Mâles lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Mâle lechwe noir couché – Bangwelu – Zambie

Groupe de femelles lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Lechwe noirs broutant dans la plaine inondée – Bangwelu – Zambie

Jeune cobe lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Cobe lechwe noir mâle et ses femelles – Bangwelu – Zambie

Les sabots longs et fourchus du lechwe sont adaptés à la vie dans les prairies inondées.

Lechwe galopant dans la prairie inondée – Bangwelu – Zambie

Lechwe galopant dans la prairie inondée – Bagwelu – Zambie

Après la saison des pluies, en avril, l’activité des mâles en quête de femelles est intense, poursuites, affrontements, accouplements, etc.

Affrontement de deux mâles lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Poursuite de deux mâles lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Mâle et femelle lechwe noir prêts pour l’accouplement – Bangwelu – Zambie

Accouplement de lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Excrément de Lechwe noir – Bangwelu – Zambie

Diceros bicornis

Black rhinoceros, Hook-lipped rhinoceros

Ordre des Périssodactyles, Famille des Rhinocérotidés
Hauteur au garrot: 1,40 à 1,80 m
Poids: 800 à 1400 Kg
Gestation: 15 à 16 mois
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Feuilles, brindilles, branches, écorces.

Prédateurs: L’homme

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Matusadona National Park au Zimbabwe, Etosha National Park en Namibie.

Lien vers fiche IUCN. Lien vers carte de répartition géographique IUCN.

Le rhinocéros noir est une des deux espèces de rhinocéros africains.
Initialement présent dans une grande partie de l’Afrique, il ne subsiste aujourd’hui que sur de petits territoires, parcs et réserves, sous haute surveillance. Cette situation est due à la pression importante d’un braconnage à grande échelle.
Il est représenté par 3 sous espèces, avec une population totale estimée en 2010 à moins de 5000 individus:
– Le rhinocéros noir d’Afrique de l’Est, Diceros bicornis michaeli, présent au Kenya et en Tanzanie. En 2010 la population était estimée à un peu moins de 800 individus.
– Le rhinocéros noir du centre de l’Afrique Australe, diceros bicornis minor, présent au Nord-Est de l’Afrique du Sud et au Zimbabwe. En 2010 la population était estimée à un peu plus de 2000 individus.
– Le rhinocéros noir de l’Ouest de l’Afrique Australe, diceros bicornis bicornis, présent en Namibie et dans le Sud-Ouest de l’Afrique du Sud. En 2010 la population était estimée à un peu moins de 2000 individus.
– Jusqu’en 2011, subsistait le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, diceros bicornis longipes, déclaré éteint depuis cette date.

 

Rhinocéros noir – Zoo de Doué la Fontaine – Bioparc

Le rhinocéros noir est plus petit que son cousin blanc. Il est doté de deux cornes, celle en avant est plus longue que la seconde. (longueur record + de 1,3 m). La forme de la bouche différencie les deux espèces, large et plate chez le blanc, elle est plus étroite et pourvue d’une lèvre supérieure pointue et mobile chez le noir.

Rhinocéros noir – Zoo du Bassin d’Arcachon

Le rhinocéros noir est pourvu d’un lèvre supérieure préhensile très mobile – Zoo de Doué la Fontaine – Bioparc

Tête de rhinocéros noir – Zoo du Bassin d’Arcachon

Pattes avant de rhinocéros noir – Zoo du Bassin d’Arcachon

Train arrière du rhinocéros noir – Zoo de Doué la Fontaine – Bioparc

Rhinocéros noir de face – Zoo de Doué la Fontaine – Bioparc

Le rhinocéros noir dépose ses excréments dans des toilettes. Il les disperse avec ses pattes postérieures. Ceci participe au marquage de son territoire. Matusadona National Park – Zimbabwe

Empreinte de rhinoceros noir, sous espèce minor – Matusadona National Park – Zimbabwe

 

Thallomys nigricauda

Black-tailed tree rat, Black-tailed thallomys

Ordre des Rongeurs, Famille des Muridés
Longueur totale: Environ 30 cm
Longueur de la queue: Environ 17 cm
Poids: Environ 80 g
Nombre de petits par portée: 2 à 5

Alimentation: Principalement folivore, feuilles d’acacia, bourgeons, graines, gousses, parfois des insectes

Prédateurs: Les serpents

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Central Kalahari Game Reserve au Botswana

Lien vers fiche IUCN, lien vers carte de répartition géographique IUCN.

Le rat arboricole à queue noire est une des quatre espèces du genre thallomys, englobé sous l’appellation rats des acacias (acacia rats, tree rats).
Il est présent dans la partie Sud Ouest de l’Angola, en Namibie, dans le Nord Ouest de l’Afrique du Sud et au Botswana.
Son milieu est la savane aride où sont présents des bosquets d’acacias dans lesquels il vit et se nourrit. Ce rongeur est nocturne et essentiellement arboricole.

Rat arboricole à queue noire – Centrale Kalahari – Botswana

Rat arboricole à queue noire – Centrale Kalahari – Botswana

Le Thallomys nigricauda sort de son nid au crépuscule pour se nourrir.

Rat arboricole à queue noir sortant d’une cavité d’arbre – Central Kalahari – Botswana

Ce rongeur vit dans des trous d’arbre ou dans de gros nids qu’il fabrique avec des feuilles, des herbes et des brindilles. Ceux-ci sont construits dans des fourches d’arbres.

Rat arboricole à queue noir au nid – Central Kalahari – Botswana

Nid de rat arboricole à queue noire – Central Kalahari – Botswana

Nid de rat arboricole à queue noire – Central Kalahari – Botswana

 

Giraffa camelopardalis angolensis (ou giraffa giraffa angolensis)

Angolan giraffe

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc national de Hwange au Zimbabwe, Central Kalahari Game Reserve au Botswana.

La girafe d’Angola est présente dans le Nord de la Namibie, à l’extrême Ouest du Zimbabwe et dans la moitié Nord du Botswana. Lire la suite

Vulpes chama

Cape fox, Cama fox, Silver fox, Silver-backed fox

Ordre des Carnivores, Famille des Canidés
Hauteur au garrot: Environ 30 à 40 cm
Poids: 2,5 à 4,5 Kg 
Gestation: 50 à 52 jours
Nombre de petits par portée: De 1 à 5 souvent 3

Alimentation: Rongeurs, lapins, insectes, oiseaux, charognes, reptiles, fruits, parfois des antilopes nouvellement nées

Prédateurs:Chacal, lion, léopard, caracal, ratel

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Central Kalahari Game Réserve au Botswana

Lien vers fiche IUCN. Lien vers carte de répartition géographique IUCN.

Le renard du Cap est endémique d’une partie de l’Afrique Australe (Botswana, Namibie, Afrique du Sud et extreme Sud-Ouest de l’Angola).
C’est un canidé de petite taille, svelte, à l’allure typique d’un renard.
Sa queue est touffue et terminé de noir, son dos est grisâtre, son museau est fin.
C’est un animal essentiellement nocturne, il est parfois visible tôt le matin lorsque la température est encore fraîche. Dans la journée, il se cache dans un terrier ou dans des fourrés épais.
Il vit le plus souvent seul, parfois en couple.

Renard du Cap – Central Kalahari – Botswana

Renard du Cap – Central Kalahari – Botswana

Renard du Cap – Central Kalahari – Botswana

Herpestes sanguineus

Slender mongoose or Black-tipped mongoose

Ordre des Carnivores, famille des Herpestidés
Hauteur: 10 à 13 cm
Longueur totale: 50 à 65 cm
Poids: 400 à 700 g
Gestation: Environ 45 jours
Nombre de petits par portée: 1 à 2 (parfois plus)

Alimentation: Insectes, reptiles, petits rongeurs, oiseaux, invertébrés (oeufs, fruits, baies)

Prédateurs:Principalement les rapaces, mais aussi lion, léopard et lycaon.

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Central Kalahari Game Reserve au Botswana.

Lien vers fiche IUCN. Lien vers carte de répartition géographique IUCN.

La mangouste rouge ou mangouste svelte, (Herpestes sanguineus ou Galerella sanguinea) est l’une des mangoustes la plus répandue en Afrique.
Il est assez rare de l’observer longuement car elle est très furtive. On l’aperçoit souvent traversant rapidement une piste.
Elle est présente en Afrique de l’Ouest, de l’Est, Centrale et Australe. Presque tous les milieux lui conviennent à l’exception des milieux purement désertiques (Sahara, Namib).
Sa classification est assez complexe. Jusqu’à 40 sous espèces sont parfois proposées. Il s’agit plutôt de variations géographiques.
Cette mangouste est diurne, terrestre et non dépendante de l’eau.
Elle grimpe facilement aux arbres pour y chercher des oeufs.
Elle est généralement solitaire, parfois en couple, et vit dans des terriers.

La couleur de son pelage est très variable suivant la zone géographique. Certains spécimens sont presque noirs, d’autres presque rouges. Majoritairement, le pelage est gris brun.

Petite, svelte, son museau est pointu avec de petites narines généralement brun rosé.

Sa queue est longue et fine, d’une longueur quasiment égale à celle de son corps. Celle-ci est terminée par une touffe noire.

Paraxerus cepapi

Smith’s bush squirrel, Yellow-footed squirrel, Tree squirrel

Ordre des Rongeurs, Famille des Sciuridés
Longueur du corps: environ 17 cm
Poids: Environ 200 g
Gestation: Environ 57 jours
Nombre de petits par portée: 1 à 3

Alimentation: Végétarien à tendance omnivore. Graines, racines, bourgeons, herbes, baies, fleurs, insectes

Prédateurs: Rapace, serpents et mammifères carnivores

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: South et North Luangwa National Parks en Zambie. Hwange National Park au Zimbabwe.

L’écureuil de Smith est aussi appelé écureuil de brousse, écureuil à pieds jaunes et parfois à tord écureuil d’arbre.
Ce rongeur comporte 9 sous espèces ou variations géographiques:
– Paraxerus cepapi bororensis – Présent au Nord du Zambèze, au Mozambique.
– Paraxerus cepapi carpi – Présent au Mozambique vers la jonction de la rivière Messenguez et du Zambèze.
– Paraxerus cepapi cepapi – Présent au Transvaal, au Sud du Botswana et Sud du Zimbabwe.
– Paraxerus cepapi cepapoides – Présent au Mozambique environs de Beira.
– Paraxerus cepapi chobiensis – Présent au Nord du Botswana et au Nord de la Namibie.
– Paraxerus cepapi phalaena – Présent dans l’Ovamboland en Namibie et Sud Ouest de l’Angola.
– Paraxerus cepapi quotus– Présent au Sud Est du Katanga (RDC) et Nord de la Zambie
– Paraxerus cepapi sindi – Présent au Sud du Malawi et près du Zambèze dans le district de Tete
– Paraxerus cepapi yulei– Présent dans le Nord Est de la Zambie,le Nord du Malawi et l’Ouest de la Tanzanie.

Lien vers fiche IUCN.

Lien vers carte de répartition géographique IUCN.

Cet écureuil est un animal social et territorial. Il est diurne et principalement arboricole. Il n’hésite pas à se déplacer au sol lors de sa quête de nourriture. Sa fourrure varie de gris clair à marron, sa poitrine de jaune à chamois. Son ventre est blanc.
Son milieu de prédilection est la savane boisée de mopane, miombo et acacias.

Paraxerus cepapi – Hwange National Park – Zimbabwe

Paraxerus cepapi – Hwange National Park – Zimbabwe

Paraxerus cepapi – Hwange National Park – Zimbabwe

Paraxerus cepapi – Hwange National Park – Zimbabwe

Paraxerus cepapi – North Luangwa National Park – Zambie

Paraxerus cepapi– South Luangwa National Park – Zambie

Paraxerus cepapi– South Luangwa National Park – Zambie

Paraxerus cepapi– Southa Luangwa National Park – Zambie

Paraxerus cepapi – North Luangwa National Park – Zambie

Hippotragus niger

Sable antelope

Ordre des Cetartioactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 110 à 140 cm
Poids: 200 à 270 Kg pour le mâle et 180 à 230 Kg pour la femelle.
Gestation: 270 jours
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Herbivore

Prédateurs: Lion

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Liwonde National Park au Malawi, Chobe National Park au Botswana, Hwange National Park au Zimbabwe.

L’hippotrague noir est réparti en 4 sous espèces:
– Hippotragus niger niger (black sable), présent au Sud du Zambèze, Mozambique, Zimbabwe et au nord botsawana.
– Hippotragus niger kirkii (Common or Southern sable), présent au Nord du Zambèze, Malawi, Zambie, Est Angola et Ouest Tanzanie.
– Hippotragus niger roosvelti (Roosvelt sable or Eastern sable), présent au Kenya et en Tanzanie.
– Hippotragus niger variani (Giant sable), présent uniquement en Angola dans le Cangandala N.P. et dans Luando Integral Reserve. La qualification de géant de cette sous espèce est due à la grande taille de ses cornes.

Lien vers fiche IUCN.
Lien vers carte de répartition géographique IUCN.

L’hippotrague noir appelé aussi antilope sable est caractérisé par de longues cornes arquées vers l’arrière. Celles du mâle sont plus longues que celles de la femelle. Le pelage de l’hippotrague est brun foncé chez la femelle, il devient noir chez le mâle vers l’âge de 5 ans. Les jeunes sont plutôt roux. Le dessous du corps est blanc, la face est noire et blanche.
Il vit en groupe de 10 à 30 individus. Ces groupes sont constitués de femelles et de jeunes sous la coupe d’un mâle. On peut assister à des rassemblements temporaires d’une centaine d’individus.

Hippotragus niger niger mâle – Hwange National Park – Zimbabwe

Hippotragus niger niger – Hwange National Park – Zimbabwe

Hippotragus niger niger  mâle – Hwange National Park – Zimbabwe

Hippotragus niger kirkii mâle – Liwonde National Park – Malawi

Hippotragus niger kirkii femelle – Liwonde National Park – Malawi

Hippotragus niger kirkii– Liwonde National Park – Malawi

Hippotragus niger – Zoo de Beauval

Hippotragus niger mâle – Zoo de Beauval

Hippotragus niger mâle – Zoo du Bassin d’Arcachon

Papio ursinus

Chacma baboon

Ordre des Primates, Famille des Cercopithécidés
Hauteur au garrot: 40 à 60 cm pour les femelles, 50 à 75 cm pour les mâles.
Poids: 21 à 45 Kg pour le mâle et 12 à 30 Kg pour la femelle.
Gestation:6 à 7 mois
Nombre de petits par portée: 1

Alimentation: Omnivore (fruits, insectes, graines, herbes, petits vertébrés, etc.)

Prédateurs: Principalement le léopard

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Great Zimbabwe National Park et Hwange National Park au Zimbabwe.

Lien vers fiche IUCN.
Lien vers carte de répartition géographique IUCN.
Lien vers carte de répartition géographique Wikipedia.

Le babouin chacma est endémique de l’Afrique Australe. Cette espèce comporte 3 sous espèces:
– Grey-footed chacma, Papio ursinus griseipes, présent au Sud Ouest de la Zambie, sur l’ensemble du Zimbabwe, dans le Nord du Botswana et au Mozambique (sud du Zambèze).
– Southern chacma, Papio ursinus ursinus, présent sur toute l’Afrique du Sud.
– North-Western chacma, Papio ursinus ruacana, présent au Sud-Ouest de l’Angola et en Namibie.

C’est le plus grand parmi les 5 espèces de babouins.

Mâle Papio ursinus griseipes – Hwange NP – Zimbabwe

Mâle Papio ursinus griseipes – Hwange NP – Zimbabwe

Mâle Papio ursinus griseipes – Hwange NP – Zimbabwe

Femelle Papio ursinus griseipes – Hwange NP – Zimbabwe

Papio ursinus griseipes – Hwange NP – Zimbabwe

Papio ursinus griseipes – Hwange NP – Zimbabwe

 

Giraffa camelopardalis thornicrofti

Thornicroft’s giraffe, rhodesian giraffe, Luangwa giraffe

Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: South Luangwa National Park en Zambie.

Cette girafe parfois appelée girafe de Rhodésie, est endémique du Sud de la vallée de la Luangwa en Zambie. La robe typique comporte des taches légèrement étoilées qui deviennent oblongues sur le cou.Le corps est généralement plus foncé que le cou. Mais ces caractéristiques peuvent être, comme chez les autres girafes, très variables suivant les individus, le sexe et l’âge.
En 2016 on estimait 550 individus la population de cette girafe.
Jusqu’alors considéré comme une des 9 sous espèces de girafes, suite à des analyses génétiques publiées en septembre 2016, elle serait dorénavant rattachée à la girafe Massaï (Giraffa Tippelskirchi) et ne serait donc plus une sous espèce à part entière. Voir sur ce site l’article « Les girafes).

Détail de la robe d’une girafe de Thornicroft – South Luangwa National Park – Zambie

Tête de girafe de Thornicroft – South Luangwa National Park – Zambie

Girafe de Thornicroft – South Luangwa National Park – Zambie

Groupe de girafes de Thornicroft – South Luangwa National Park – Zambie

Groupe de girafes de Thornicroft – South Luangwa National Park – Zambie

Groupe de girafe de Thornicroft – South Luangwa National Park – Zambie