Primates du Bénin et autres petits mammifères

Cet article n’est pas une revue exhaustive à propos des primates du Bénin. Il relate mes impressions et observations animalières au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin réalisé entre le 26 novembre et le 12 décembre 2022. Le Nord se limitant à la région de Natitingou car le parc de la Pendjari était malheureusement fermé pour des raisons de sécurité au moment de ce voyage. Pour approfondir le sujet, je vous invite à consulter les nombreux liens cités à la fin de cet article.

Le Bénin

Le Bénin est un pays d’Afrique de l’Ouest bordé au Sud par l’océan Atlantique (Golf de Guinée). Il a comme pays frontaliers, le Togo à l’Ouest, le Nigéria à l’Est, le Burkina Faso et le Niger au Nord. Cette région d’Afrique abrite de nombreux primates, don 10 espèces pour le seul Bénin.

Les forêts du Bénin

En dehors de quelques grands massifs forestiers, les forêts du Bénin se réduisent malheureusement à de simples et souvent très petits îlots forestiers qui sont protégés par des ONG et/ou par le fait qu’ils soient des lieux considérés comme sacrés au titre du culte vaudou par exemple.
Les principaux grands massifs forestiers sont ; la forêt des Monts Kouffé et Wari-Maro (282.000 ha), forêt de l’Ouémé Supérieur (193.000 ha), forêt d’Agoua 75.000 ha, forêt de Kétou 43.000 ha, forêt de l’Ouémé Boukou 20.500 ha et la forêt de la Lama qui sera évoquée plus loin.
Comme partout ou presque en Afrique la destruction des forêts naturelles résulte de la pression anthropique (expansion démographique, braconnage, exploitation anarchique et abusive du bois, déforestation pour culture et pastoralisme, etc.). Pour le Bénin la perte des surfaces forestières est importante, les forêts couvraient 60 % du territoire en 1976, 43 % en 1990 et seulement 28 % en 2019.
Beaucoup de surfaces boisées, importantes par endroits, sont principalement des plantations en monocultures impropres à accueillir la biodiversité animal. (Plantations de Teck, d’anacardiers, etc.).

Le Dahomey Gap, une particularité du Bénin et des pays voisins

Le Dahomey Gap est un couloir de forêts sèches et de savanes occupant principalement le Sud du Bénin et du Togo (débutant au Ghana à l’Ouest et se poursuivant au Nigeria à l’Est) . Cette zone crée une rupture dans la ceinture de forêts denses occupant le Sud des pays côtiers depuis la Guinée à l’Ouest et jusqu’au bassin du Congo à l’Est.
Cette discontinuité du milieu implique la rupture de la répartition géographique des espèces associées ou inféodées aux forêt denses.

Jardin des plantes et de la nature de Porto Novo

26/11/22 – 6°28’26.4’’ N 2°36’55.5’’ E
Cette ancienne « forêt sacrée » d’une surface de 6,3 ha n’est plus aujourd’hui qu’un ilot de 3,8 ha en cours de réhabilitation. Il est situé en pleine ville de Porto Novo la capitale du Bénin et le quartier est ceinturé par des réseaux routiers importants (routes 2×2 voies). L’avenir y est plus qu’incertain pour les quelques primates qui y subsistent comme ce cercopithèque mone Cercopithecus mona qui nous a fait l’honneur de sa visite alors que nous allions quitter les lieux.

Primates et petits mammifères du Bénin - Impressions et observations au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin. (Colobes, cercopithèques et galagos).Cercopithèque mone – Cercopithecus mona – Porto Novo – Bénin

Forêt sacrée de Kpassè

27/11/22 – 6°21’56.39’’ N 2°5’48.95’’ E
Située en pleine ville de Ouidah, cette forêt originellement d’une surface de 30 ha, n’occupe plus aujourd’hui que 4 ha. C’est un haut lieu du culte vaudou.
Nous y sommes allés en fin d’après midi pour assister à l’envol d’une colonie de chauves-souris Roussette paillée africaine Eidolon helvum qui passe la journée dans le houppier de grands arbres de cette forêt.
Notre guide local, nous a raconté que dans la nuit, un petit animal pouvant pousser des cris ressemblant à des aboiements est présent dans cette forêt, il nous dit que celui ci se déplace en marche arrière pour descendre des arbres et qu’il se déplace parfois au sol ! En lui montrant des photos de potto de Bossman, notre guide semble reconnaître l’animal. Ceci a éveillé notre curiosité, étant à la recherche de pottos et de galagos. Nous avons donc fait une balade nocturne dans la forêt de Kpassè au milieu des statues de divinités vaudou. Nous n’avons ni vu ni entendu le fameux animal pas plus que de galago !!! Le potto ne poussant pas de cri comme ceux évoqués, il pourrait s’agir d’un daman ?

Forêt sacrée de Kikélé

30/11 et 01/12/22 – 9°0’32.841″ N 1°43’43.837″ E
La forêt sacrée de Kikélé représente une surface d’environ 4 ha dont seulement 3 ha sont habitables par les colobes de Geoffroy Colobus vellerosus. Elle est entourée par le village de Kikélé, des plantations (Teck) et des cultures. Elle abrite un groupe d’une vingtaine de colobes à l’avenir incertain puisque cette population est isolée et donc sans brassage génétique.
Lors d’une première incursion dans cet îlot forestier en fin d’après midi du 30/11 en compagnie d’un écogarde et d’un étudiant de l’Université d’Abomey Calavi, nous avons observé 2 colobes de Geoffroy. De 22h00 à 24h00, nous avons effectué une seconde sortie pour tenter d’observer et photographier des galagos. Nous avons seulement réussi à voir dans les faisceaux de nos lampes les yeux de 3 individus (probablement des galagos du Sénégal, Galago senegalensis senegalensis).
Le lendemain, après avoir campé dans le village, nous avons effectué une nouvelle balade dans la forêt où nous avons eu la chance d’observer correctement dans une belle lumière un groupe de 6 colobes de Geoffroy. A noter que dans cette forêt vivaient jusqu’à il y a peu 2 cercopithèques mone qui sont maintenant décédés à priori de mort naturelle.
Nota : Dans de nombreux articles ou ouvrages, le colobe de Geoffroy Colobus vellerosus est improprement baptisé colobe magistrat alors que ce dernier correspond au Colobus polykomos qui est présent plus à l’Ouest du continent, de la Côte d’Ivoire à la Guinée.

Primates et petits mammifères du Bénin - Impressions et observations au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin. (Colobes, cercopithèques et galagos).Colobe de GeoffroyColobus vellerosus – Forêt de Kikélé – Bénin

Forêt marécageuse de Lokoli

05 et 06/12/22 – 7°3’45.115’’ N 2°15’44.917’’ E
A peine arrivés, nous effectuons une première sortie en pirogue dans la superbe forêt marécageuse de Lokoli qui s’étend sur une surface de 2.945 ha, nous n’y avons vu qu’un seul cercopithèque mone.
En début de nuit, après avoir installé notre tente dans la cour d’un villageois tout près de la forêt, nous avons fait une sortie en périphérie à la recherche de galagos, mais nous sommes rentrés bredouilles.
Le lendemain matin lors d’une longue balade en pirogue dans les méandres de la forêt, nous avons observé 6 cercopithèques mone et un écureuil.
A l’embarcadère, entre le faux plafond et la charpente de celui-ci des chauves souris étaient au repos en attendant la nuit. Elles appartenaient à l’espèce de chauve souris Angolaise à queue libre Mops condylurus.

Forêt de La Lama ou forêt de Kö

06 et 07/12/22 – 6°55’49.92″ N 2°9’6.72″ E
D’une superficie de 16.250 ha dont initialement (en 1946) 11.000 ha de forêt dense, la forêt de la Lama est largement exploitée et est devenue en grande partie une culture forestière. Le noyau central de la forêt dense classée n’était plus que de 2.300 ha en 1986 et représenterait aujourd’hui moins de 1.900 ha entourés d’une ceinture plantée de teck (les chiffres ci-dessus sont à titre indicatif). Cette forêt est censée abriter 7 espèces de primates, les plus abondants étant les cercopithèques mone, les cercopithèques à ventre rouge et le tantale. Les plus rares étant le colobe de Geoffroy et surtout le colobe vert olive.
Le 06/12 lors d’une balade en voiture le long des pistes forestières rectilignes, nous avons observé 7 tantales, 2 groupes de mones, 2 groupes de tantales et un groupe mixte mona/tantale. En fin d’après midi lors d’une seconde sortie, nous avons vu un groupe d’une trentaine de mona.
Le matin du 07/12, nous effectuons une sortie à pied dans l’îlot central protégé. La végétation y est très dense et l’observation difficile. Nous avons seulement aperçu des tantales et des mones. Le sentier n’est pas idéalement entretenu et la progression n’est pas toujours facile. En périphérie immédiate de l’îlot central classé, l’activité humaine est très importante, coupe d’arbre, débardage, camions, motos, bruit, etc.

Primates et petits mammifères du Bénin - Impressions et observations au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin. (Colobes, cercopithèques et galagos).TantaleChlorocebus tantalus – Forêt de la Lama – Bénin

Îlot forestier de Sindomey

07 et 08/12/22 – 6°34’53.88’’ N 2°24’31.98’’ E
Cet îlot est situé près de la rivière Sô et entouré par une plaine inondable utilisée pour des cultures maraîchères après la saison des pluies. Cette petite forêt est gérée par l’association CREDI-ONG. Les animaux rencontrés lors de 2 sorties sont le tantale et des écureuils heliosciure de Gambie Heliosciurus gambianus. Aucun galago n’a été observé lors d’une sortie nocturne (sortie écourtée par l’agressivité des moustiques).

Primates et petits mammifères du Bénin - Impressions et observations au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin. (Colobes, cercopithèques et galagos).Heliosciure de GambieHeliosciurus gambianus – Sindomey – Bénin

Vallée du Sitatunga

08/12/22 – 6°37’15’’ N 2°21’12.42’’ E
Avec la permission du « roi », nous effectuons le tour d’un îlot de forêt sacrée. Nous ne verrons que des écureuils.
Après le diner, la nuit étant bien établie, nous nous baladons dans les chemins et parmi les maisons aux environs de la base de CREDI-ONG à la recherche de galagos. Recherche fructueuse car les paires d’yeux rouges dans le faisceau de nos lampes furent assez nombreuses.
Avant de nous introduire dans les cours des habitations pour nous approcher des primates, notre guide local prononçait une « Cococo » en guise de « Toc-Toc » sur une porte invisible.
Ce soir là, j’ai réussi à photographier un des galago qui cheminait sur un câble électrique pour migrer d’un bosquet à un autre.
Sur le chemin du retour, nous croiserons un chasseur d’aulacode avec sa vieille pétoire et une lampe torche fixée sur la tempe à l’aide d’une lanière de chambre à air.

Primates et petits mammifères du Bénin - Impressions et observations au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin. (Colobes, cercopithèques et galagos).Galago de ThomasGalagoides thomasi – Vallée du Sitatunga – Bénin

Drabo Gbo

09/12/22 – 6°30’48’’ N 2°18’4.5’’ E
La forêt de DraboGbo 14 ha est un sanctuaire pour le cercopithèque à ventre rouge représentée au Bénin par une sous espèce endémique Cercopithecus erythrogaster erythrogaster. Ce sanctuaire a été crée par Peter Neuenschwander où il a réintroduit ce primate. Actuellement, la population se compose de deux groupes. Le premier vivant principalement dans le sanctuaire proprement dit et qui est nourri partiellement deux fois par jour. Le second est un groupe retourné à l’état sauvage issu de l’éclatement du premier groupe et qui vit dans la forêt voisine. Malheureusement, au moment de notre passage, la lumière était rare vu l’heure matinale et la brume présente. De ce fait les observations n’étaient pas idéales et la photographie quasi impossible. Ce sanctuaire est tout proche d’un village et les habitants ne voient pas tous d’un bon œil l’accaparement de forêt au seul profit des singes. L’accès à la forêt est cependant autorisé pour les cérémonies vaudou.

Primates et petits mammifères du Bénin - Impressions et observations au cour d’un voyage du Sud au Nord du Bénin. (Colobes, cercopithèques et galagos).Cercopithèque à ventre rougeCercopithecus erythrogaster erythrogaster – Drabo Gbo – Bénin

GnanhouizounmeBase ODDB

09, 10 et 11/12/22 – 6°55’24.6’’ N 2°24’44.7’’ E
Après avoir traversé le fleuve Ouémé en pirogue, nous avons passé deux jours et deux nuits en camping sur le site de la base de ODDB (Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité) près de la forêt de Gnanhouizounmè.
En compagnie d’Emmanuel Doheto, nous avons effectué plusieurs sorties dans les deux parties de forêts gérées par ODDB.
En périphérie immédiate de la base, nous avons observé un Heliosciure de Gambie Heliosciurus gambianus, puis lors d’une ronde nocturne près des arbres en lisière de la base nous avons observé une dizaine de galagos de Thomas Galagoides thomasi.
Le 10/12 nous avons arpenté la petite forêt de Zintji d’une superficie de 7 ha où vivent 30 à 40 cercopithèques à ventre rouge, quelques cercopithèques mone et des tantales.
Le matin nous avons observé un cercopithèque à ventre rouge. L’après midi, le seul animal rencontré a été un cobra de plus d’un mètre, sans doute un cobra cracheur Naja nigricollis. Le 11/12 nous sommes sortis dans la deuxième forêt d’une superficie de 72 ha qui est prévue d’être agrandie jusqu’à 100 hA. Nous avons aperçu et entendu un groupe de cercopithèques mone.

Autres observations

Observation d’une population relique d’une quinzaine d’hippopotames amphibies sur le fleuve Ouémé  7°44’20.936’’ N 2°27’40.204’’ E . Ce sont les seuls hippopotames qui subsistent en dehors du parc national de la Pendjari.
Dans la mangrove à Grand Popo 6°16’49.6’’ N 1°49’50.6’’ E , nous avons observé quatre Mégadermes à ailes orangées Lavia frons.

Mégaderme à ailes orangéesLavia frons – GrandPopo – Bénin

Autres histoire d’animaux

A l’hôtel « A la Lune, chez Monique » situé à Abomey 3 crocodiles nains d’Afrique de l’ouest Osteolaemus tetraspis pataugent en captivité dans des bassins douteux, un petit enclos abritait encore il y quelques temps un céphalophe. Idem dans le jardin d’un hôtel à Zinvié.
En pays Taneka, la natte des rois était traditionnellement en peau de guib harnaché Tragelaphus scriptus.
Dans le village de Koussoukouingou en pays Somba, l’entrée d’un tata* est orné par un crâne de tantale Chlorocebus tantalus, trophée (ancien) de chasse. Au pied de la même case, gisait toute une panoplie de pièges métalliques.
* Un tata est une maison traditionnelle fortifiée.

Viande de brousse

Entre Dassa et Bohicon, vipères à vendre sur le bord de la route.
En balade dans les collines de Dassa, nous croisons un homme armé d’un fusil d’un autre age.
Au menu d’un restaurant à Dassa, francolin et antilope (sans doute céphalophe).
Sur le bord de la route vers la forêt de la Lama, aulacode fumé et brochettes de souris.

Les primates du Bénin

Officiellement 10 espèces de primates sont présentes au Bénin.
Sur ces 10 espèces, 2 sont en danger critique d’extinction, 1 vulnérable et 3 quasi menacées !
Babouin – Olive baboon – Papio anubis – Fiche IUCN
Patas – Patas monkey – Erythrocebus patas – Fiche IUCN
Tantale – Tantalus monkey – Clorocebus tantalus – Fiche IUCN
Cercopithèque mone Mona monkey – Cercopithecus monaFiche IUCN
Cercopithèque à ventre rouge – Red-bellied monkey – Cercopithecus erythrogaster erythrogaster Fiche IUCN sous espèce
Colobe de Geoffroy – White-thighed black-and-white colobus – Colobus vellerosusFiche IUCN
Colobe de Van Beneden – Olive Colobus – Procolobus verusFiche IUCN
Galago de Thomas – Thomas’s galago – Galadoides thomasiFiche IUCN
Galago du Sénégal – Senegal bushbaby – Galago senegalensisFiche IUCN
Poto du Togo Sud – Benin potto – Perodicticus potto jujuFiche IUCN
(Source « Primates of West Africa » John F. Oates 2011).

Malgré 17 jours de présence au Bénin avec une traversée du Sud au Nord puis retour vers le Sud, aucune observation de babouin ni de patas n’a été faite alors que ces deux espèces sont théoriquement présentes dans tout le pays.

Le 01/12/22 à Natitingou, alors que nous sommes en ville dans le jardin d’une entreprise en train d’observer une colonie de chauves souris, deux hommes arrivés à moto viennent vers nous pour nous proposer un patas ! Ils nous disent qu’ils ont élevé l’animal depuis qu’il était petit et qu’ils veulent maintenant s’en débarrasser contre argent. Nous ne savons pas comment ils s’étaient procuré l’animal !

A Abomey à l’hôtel « A la lune » « Chez Monique » un tantale vit tristement dans une petite cage. Univers de fer à béton et de grillage totalement inadapté à la vie d’un primate sauvage (photo ci-contre).


Centre ATO

A Bassila le 30/11/22, nous faisons une étape au Centre ATO où nous rencontrons la directrice et fondatrice du centre, Véronique Tessier.
Au préalable nous avions fait des arrêts le long de la route pour acheter un peu de nourriture pour les pensionnaires du centre. Nous sommes arrivés avec environ, 8 Kg de patates douces, 140 bananes, 80 oranges et 35 ananas !
La vocation de l’association ATO est de sensibiliser les populations et les autorités à la préservation de la faune du Bénin et des primates en particulier, d’informer les Béninois sur les méfaits du braconnage et de l’utilisation des primates comme animaux de compagnie.
En dernier recours, le centre héberge les primates confisqués ou recueillis. Après une période de quarantaine, les animaux sont si possible mis en contact pour reformer des groupes sociaux dans la perspective (pour le moment incertaine) de les relâcher dans la nature. En attendant, les babouins sont
mis sous contraception car le but n’est pas de faire de l’élevage.
Au moment de notre passage le centre hébergeait 73 primates, patas, babouins, tantale et cercopithèque mone ainsi que 3 céphalophes, les patas étant les plus nombreux.
Le centre fait régulièrement appel à des volontaires sans restriction d’âge, les retraités sont ainsi les bienvenus.
Les conditions indispensables sont d’être en bonne forme, d’être motivé, de ne pas rechigner à la tâche et d’accepter des conditions spartiates. Les dons sont également les bienvenus.

Bibliographie:

Primates of West Africa par John F. Oates, illustration de Stephen D. Nash édité par « Conservation International » 2011.
Primates d’Afrique de l‘Ouest par John F. Oates, Biotopes Editions 2019.

Liens :