Gorilla
Gorilla
Ordre des Primates, Famille des Hominidés, Genre Gorilla
Hauteur debout: mâle 1,4 à 1,85 m, femelle 1,3 à 1,5 m
Poids: mâle 160 à 210 Kg, femelle 70 à 120 Kg
Gestation: 260 jours environ
Nombre de petits par portée: 1 très rarement 2
Longévité: Environ 25 à 30 ans dans la nature, jusqu’à 50 ans en captivité.
1.Description, sous espèces et variantes géographiques
1.1 Description
Les gorilles font partie avec les chimpanzés et bonobos des grands singes africains.
Comme eux, ce sont des hominidés caractérisés par l’absence de queue, une grande taille, un poids conséquent ainsi qu’un volume cérébral important. C’est le plus grand des primates.
Caractérisés par une allure massive les gorilles sont dotés d’un pelage variable suivant les espèces et les individus, gris noirâtre chez les gorilles de l’Ouest à noir chez les gorilles de l’Est.
Les poils sont longs et soyeux chez le gorille de montagne, plus court et clairsemé chez celui des plaines. Les poils du dessus de la tête sont roussâtres chez les gorilles des plaines de l’Ouest.
Le pelage du dos et des flancs des mâles adultes devient gris blanc avec l’âge, cette caractéristique est à l’origine de l’appellation « dos argenté ».
Les gorilles ont la peau nue au niveau du nez, des lèvres, des oreilles et de la poitrine.
Ces hominidés possèdent des oreilles petites et de larges narines. Chaque individu est identifiable par ses empreintes nasales (au dessus des narines) celles-ci évoluent avec le temps comme des rides.
Les bras sont longs et musclés, les jambes sont courtes, les mains et les pieds sont larges.
Le dimorphisme sexuel est très marqué chez les deux espèces, le poids du mâle pouvant représenter jusqu’à trois fois celui de la femelle. La crête sagittale est plus marquée.
1.2 Espèces et sous espèces
Les 2 espèces de Gorilles.
Gorilla gorilla gorilla à gauche (La Vallée des Singes) et Gorilla beringei beringei (Parc National des Volcans – Rwanda).
Autrefois, les gorilles étaient classés dans la famille des pongidés, cette classification est aujourd’hui obsolète.
A la fin du 19ème et au début du 20ème siècle de nombreuses espèces et sous espèces de gorilles étaient mentionnées. Dans les années 1930, les gorilles furent temporairement réduits à une espèce et deux sous espèces.
Aujourd’hui, le genre Gorilla comprends 2 espèces avec chacune 2 sous espèces.
Les gorilles de l’Ouest, Western gorilla, Gorilla gorilla (Savage, 1847):
– Le gorille des plaines de l’Ouest ou gorille des plaines Occidentales, Western lowland gorilla, Gorilla gorilla gorilla,. Lien vers fiche IUCN
– Le gorille de la rivière Cross ou gorille de Diehl, Cross River gorilla, Gorilla gorilla diehli. Lien vers fiche IUCN
– Les gorilles de la forêt d’Ebo au Cameroun pourraient constituer une sous espèce à part entière. (Source: Primates d’afrique de l’Ouest, John F. Oates – Global Wildlife Conservation). https://www.globalwildlife.org/blog/vous-voulez-etre-impressionnes-par-notre-monde-sauvage-la-foret-debo-au-cameroun-continue-de-faire-emerger-les-merveilles/
Les gorilles de l’Est, Eastern gorilla, Gorilla beringei (Matschie, 1903):
– Le gorille des plaines de l’Est ou gorille de Grauer, Eastern lowland gorilla, Grauer’s gorilla, Gorilla beringei graueri. C’est le plus grand des gorilles. Lien vers fiche IUCN.
– Le gorille de montagne, Mountain gorilla, Gorilla beringei beringei. Lien vers fiche IUCN
Nota: Le gorille de Bwindi pourrait être une sous espèce à part entière. (Source: Primates of East Africa, Yvonne A. de Jong & Thomas M. Butynski).
Gorille des plaines de l’Ouest – Dos argenté – Gorilla gorilla gorilla – Vallée des Singes – Romagne – France
2. Comportement
Les gorilles sont des primates forestiers qui vivent en groupes sociaux hiérarchisés d’une dizaine d’individus environ, (de 2 à 20, avec une moyenne de l’ordre de 6 à 10 et quelquefois jusqu’à 30 pour un record enregistré de 37 individus). Ils sont sous l’autorité d’un mâle dominant (dos argenté).
Il peut parfois y avoir un second mâle adulte dans un groupe, dans ce cas, celui-ci se soumet à l’autorité du dominant. Le reste du groupe est constitué de femelles et de jeunes.
La territorialité est peu marquée, plusieurs groupes peuvent circuler sur le même territoire tout en s’évitant. La taille des territoires est de l’ordre de 4 à 8 Km2 pour le gorille de montagne et de 20 à 25 Km2 pour celui des plaines de l’Ouest.
Ces hominidés se déplacent sur leurs quatre membres en s’appuyant sur la jonction des phalanges des membres supérieurs.
Ils passent 40 % de leur temps au repos, le reste est occupé par la quête de nourriture. Jeux et épouillages rythment le quotidien assez paisible des gorilles.
Pour la nuit, ils construisent au sol et parfois dans les arbres des nids de végétaux à usage unique. Cette pratique peut être aussi mise en pratique pour la sieste.
En dehors de la communication visuelle (positions, expressions faciales et regards) les gorilles émettent tout un registre de vocalises, grognement et cris.
Malgré la dominance d’une attitude tranquille, la violence est parfois de mise chez les gorilles. En cas de danger ou d’imminence de conflit, les mâles dominants montrent les dents et se frappent la poitrine en se dressant sur leurs jambes. Ils s’observent du coin de l’oeil, font des charges d’intimidation, poussent des cris puissants, lancent de la terre ou des branches. Si ces manœuvres d’intimidation ne suffisent pas, les gorilles peuvent en arriver à un affrontement physique réel. Dans ce cas, des blessures graves peuvent être infligées par les morsures et la violence des coups portés. Ces conflits se produisent en général pour déloger un dos argenté de son trône ou lui voler des femelles. Des cas d’infanticide surviennent parfois.
Jeux de gorilles des plaines de l’Ouest – Gorilla gorilla gorilla – Vallée des Singes – Romagne – France
3. Reproduction
Pour l’accouplement, c’est le plus souvent la femelle qui fait des avances. Celui-ci a lieu principalement en position dorso-ventrale mais il arrive parfois que cela se fasse en position ventro-ventrale.
Après une gestation comprise entre 250 et 270 jours, la mère donne naissance à un seul petit (rarement des jumeaux) d’un poids d’environ 2 Kg. Une femelle gorille est mère vers l’âge de 10 ans. Du fait qu’elle s’occupe de son petit pendant 3 à 4 ans, elle pourra donner naissance à 5 ou 6 petits au cours de sa vie au rythme d’un tous les 4 à 5 ans environ .
La mortalité infantile est élevée, environ 1 sur 3.
Les petits restent agrippés à leur mère jusqu’à l’age de 5 mois environ. Contre la poitrine dans un premier temps, puis sur le dos après quelques mois.
Vers 7 à 8 mois, les petits commencent à s’éloigner timidement de leurs mères. Ils restent avec elle jusqu’à l’âge de 2 à 3 ans, les liens entre les mères et leurs petits sont très forts.
Les jeunes sont allaités pendant un peu plus de 2 ans et partagent le nid maternel jusqu’à 3 ans et plus.
Les pères sont assez protecteurs avec les jeunes et passent du temps à jouer avec eux.
De 3 à 6 ans les gorilles sont dits juvéniles, puis subadulte jusqu’à 8 ans.
A 8 ans, une femelle est adulte, un mâle est encore un « dos noir » qui continue de se développer. Il devient dos argenté vers 11 à 13 ans.
Les jeunes femelles peuvent quitter leur groupe natal dès l’adolescence.
4. Biologie et anatomie
Après les bonobos et les chimpanzés, les gorilles sont les primates les plus proches de l’homme, nous partageons avec eux 98 % du patrimoine génétique.
Bien qu’herbivores les gorilles possèdent une dentition robuste et de puissantes canines.
Elles sont utiles pour l’intimidation et en cas de conflit grave. Elles lui servent surtout à décortiquer des plantes coriaces.
Les mâles possèdent des poches d’air gonflables sous la peau des pectoraux. Celles-ci sont utilisées en frappant dessus avec les poings pour émettre des sons lors de phases d’intimidation.
En cas de stress les gorilles peuvent émettre par les glandes sudoripares situées aux niveaux des aisselles, une forte odeur piquante détectable par le nez humain jusqu’à une vingtaine de mètres.
Comme les jeunes humains, les bébés gorilles possèdent des boules de Bichat (boules graisseuses constituées de tissus adipeux et située entre les muscles superficiels et les muscles profonds de la joue).
En plus de partager avec l’homme certaines maladies comme la pneumonie, la tuberculose, la méningite, le choléra, la typhoïde, l’hépatite ou Ebola, le gorille héberge un parasite commun, le poux nommé Phtirius pubis alias le morpion.
Les gorilles sont les primates qui ont les plus petits testicules en proportion de la taille de leur corps.
Ci-dessus, crane de gorille des plaines de l’Ouest mâle adulte. (Collections du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris – Galerie d’anatomie comparée).
5. Régime alimentaire
Le régime alimentaire des gorilles est essentiellement végétarien avec parfois un complément de termites, fourmis ou chenilles.
Ce régime varie en fonction des espèces (plaine ou montagne) car leurs milieux de vie sont différents et ils n’ont pas accès aux mêmes plantes.
En règle générale les gorilles consomment : feuilles, pousses, tiges, pulpes, écorces. Pour les gorilles de montagne, c’est plus particulièrement; orties géantes, lobélies et pousses de bambou (au Rwanda, environ 60 plantes différentes sont consommées et quelques fruits, 2 % de la ration). Pour les gorilles de plaine de l’Ouest le régime s’agrémente de nombreux fruits et tubercules.
Pour garantir sa ration quotidienne, le gorille des plaines de l’Ouest effectue de plus grands déplacements que celui des montagnes.
Un adulte mange environ 18 kg de végétaux par jour.
Au sol ils mangent essentiellement en position assise. Comme beaucoup d’autres primates, les gorilles (surtout ceux des plaines) participent au renouvellement des forêts par la dispersion de graines des fruits qu’ils ont mangés. Autre particularité du gorille des plaines de l’Ouest, c’est la fréquentation des clairières marécageuses (baïs) où il trouve des sels minéraux et certaines plantes aquatiques.
Malgré leur taille imposante et leur apparente lourdeur, les gorilles sont capables de grimper dans les arbres, (jusqu’à 40 m pour un juvénile et un vingtaine de mètres pour un dos argenté).
Gorille de montagne – gorilla beringei beringei – Forêt impénétrable de Bwindi – Ouganda
6. Prédateurs
Le principal prédateur du gorille est l’homme.
7. Habitat, distribution et évolution des populations
7.1 Habitat
Les Gorilles de l’Ouest vivent dans les forêts tropicales humides.
Les gorilles de Grauer, Gorilla beringei graueri vivent dans les forêt tropicales humides de basse altitude.
Les gorilles de montagne; Une première population vit dans les forêt humides sur les flancs des volcans où ils évoluent jusqu’à 4.000 mètres d’altitude. Une seconde dans la forêt impénétrable de Bwindi où les altitudes varient de 1.160 à 2.600 mètres.
7.2 Distribution
Les gorilles des plaines de l’Ouest, Gorilla gorilla gorilla sont présents au Cameroun, en Guinée Equatoriale, au Gabon, au Congo (Brazzaville), en République Centrafricaine et en Angola (enclave de Cabinda). C’est le gorille qui possède la plus vaste aire de répartition.
Les gorilles de la rivière Cross, Gorilla gorilla diehli survivent dans un territoire restreint sur une zone frontalière Nigéria Cameroun. Il s’agit d’une petite population isolée (environ 200 individus) vivant dans une zone de forêt montagneuse.
Les gorilles de Grauer, Gorilla beringei graueri, vivent en plusieurs petites populations, principalement dans les parcs nationaux de Kahuzi-Biega et de Maiko situé dans l’Est de la RDC.
Les gorilles de montagne, Gorilla beringei beringei vivent dans deux zones géographiques distinctes. Une première population dans la chaîne des Virunga répartie sur 450 Km2 entre le Rwanda, l’Ouganda et la République Démocratique du Congo. Une seconde dans la forêt impénétrable de Bwindi en Ouganda sur 321 km².
Gorille de montagne – gorilla beringei beringei – Forêt impénétrable de Bwindi – Ouganda
7.3 Evolution des populations
Les gorilles de la rivière Cross: Il ne subsiste qu’environ 250 individus.
Les gorilles des plaines de l’Ouest: Leur population en déclin était estimée à environ 225.000 en 2008.
Les gorilles de Grauer: Leur population a chuté de près de 80 % en une vingtaine d’année passant de 17.000 en 1995 à 3.800 en 2016.
Les populations de gorille de montagne ont été en hausse ces dernières années, passant de 680 en 2008 à plus de 1.000 en 2018 permettant ainsi le passage du statut IUCN de « En Danger Critique d’extinction » à « En Danger d’Extinction ». Cette évolution du nombre d’individu entraine cependant une augmentation des conflits entre groupes de gorilles, car leur territoire restreint est enclavé dans des zones de culture très peuplées.
7.4 Les causes de leur disparition
C’est principalement l’homme qui, par la destruction de l’habitat, la chasse et le trafic de viande de brousse*, la contrebande de bébés gorilles et la recherche de trophées contribue à la raréfaction de ce primate.
Aux activités agricoles s’ajoutent les conflits armés (RDC) et l’exploitation (souvent illégale) des ressources comme ; les coupes illégales de bois pour la confection du charbon de bois, l’exploitation forestière et les extractions minières.
Certaines populations de gorilles ont été décimées par diverses épidémies comme celle d’Ebola qui depuis les années 90, a causé la disparition d’environ 90 % des gorilles des plaines de l’Ouest Gorilla gorilla gorilla du Congo et du Gabon.
*Nota : Les gorilles sont les victimes collatérales de la chasse illégale par piégeage au collet. Ces derniers sont placés pour capturer principalement de petites antilopes forestières mais ils ne sont sélectifs.
8. Interactions avec l’homme
Il arrive que des pillages de champs cultivés se produisent en périphérie du parc national des volcans au Rwanda.
Un bon nombre de gorilles (familles) ont été « habitués » au contact avec les humains que ce soit pour des suivis scientifiques aussi bien qu’à des fins touristiques.
Ces contacts rapprochés ne sont pas sans risque vis à vis de la possibilité de transmission de maladies communes à l’homme et aux gorilles car même si des règles de distanciation existent, il n’est pas toujours possible de les respecter (car en plus de touristes irrespectueux des règles, ce sont aussi les jeunes gorilles qui par curiosité viennent au contact des hommes).
9. Informations complémentaires
Autrefois catalogué dans les bêtes monstrueuses et féroces, les gorilles par leur taille et leur discrétion ont engendré maints phantasmes à leur égard.
9.1. Origine du nom et expressions
Le nom gorilla vient d’un mot Grec (Gorillai) désignant une tribu de femmes poilues.
D’après le Littré, le mot gorille est cité pour la première fois dans un texte du VI ou VII ème siècle relatant la découverte par des Carthaginois ( Hanon le Navigateur) de « femmes velues » sur les cotes africaines de l’actuel Sierra Leone. https://www.cnrtl.fr/lexicographie/gorille.
Dans le langage commun, un gorille désigne aussi bien un « homme grand et fort » qu’un « garde du corps ».
9.2. Origine/espèces fossiles
Les ancêtres communs aux hommes et aux gorilles ont divergé il y a environ 8 à 9 millions d’année.
9.3. Les gorilles à travers l’histoire
C’est au médecin et missionnaire américain Thomas Staughton Savage que l’on doit la première citation de cette nouvelle espèce qu’il désigne en 1847 sous le nom de Troglodytes gorilla. Cette découverte d’une nouvelle espèce est faite suite à l’acquisition d’un crâne et d’ossements d’un actuel gorille des plaines de l’Ouest.
La première observation d’un gorille par un occidental est attribuée à Paul Belloni Du Chaillu en 1857 lors d’une de ses expéditions au Gabon.
Celui-ci, explorateur et naturaliste franco-américain a également décrit, capturé et chasser ce primate.
En 1903, Georg Friedrich Paul Matschie (le plus souvent appelé Paul Matschie) scientifique allemand travaillant pour le Musée d’Histoire Naturelle de Berlin décrit pour la première fois le gorille de montagne. Il lui donnera le nom scientifique de Gorilla beringei en hommage à l’officier de l’armée allemande Friedrich Robert von Beringe. Cette description est établie d’après les observations faites par von Beringe dans les Virunga et par l’étude des dépouilles de 2 «grands singes» tués le 17 octobre 1902 par Beringe et expédiés au Muséum de Berlin.
Retour de chasse au gorille – Haute Sanga – Centrafrique.
Voici ce que l’on peut lire à propos des gorilles de plaines de l’Ouest dans le tomme 2 de l’ouvrage collectif « Le domaine colonial Français » édité en 1929 (Editions du cygne):
« Le gorille est l’hôte le plus curieux, le plus étrange, le plus mystérieux aussi de la grande forêt ». « Les indigènes qui ne le considèrent pas tout à fait comme un animal ni tout à fait comme un homme, le craignent et le respectent, ils ne s’aventurent qu’avec crainte et prudence dans les parties de la forêt où ils savent le rencontrer. Le gorille vit en famille. Il se construit des huttes grossières en branchages ».
C’est Diane Fossey (1932-1985) qui fut la première à démystifier l’image peu flatteuse qui collait à la peau des gorilles. Cette femme au caractère bien trempé consacra l’essentiel de sa vie à l’étude des gorilles de montagne au Rwanda de 1969 jusqu’à son assassinat dans des conditions restées mystérieuses en 1985.
Elle fût pour cela engagée par l’anthropologue Louis Leakey et fit partie avec Jane Goodall et Biruté Galdikas de celles que l’on a surnommées les « trimates » aussi appelées les « Leakey’s angels ». Article du National Geographic.
9.4. Les gorilles au cinéma et ailleurs
Le fantasme du gorille a inspiré une série de films sur le thème « King Kong ». Le premier d’entre eux est sorti en 1933 et a pour héros un gorille géant.
Une dizaine d’autres films, remakes, copies ou parodies ont vu le jour par la suite. Le personnage de King Kong a été également utilisé en bande dessinée et dans divers jeux vidéo.
« La planète des singes » publié en 1963 est un célèbre roman de l’écrivain français Pierre Boule qui met en scène des gorilles aux cotés de chimpanzés et d’orang-outangs.
Ce roman a donné lieu à de nombreuses adaptations au grand et au petit écran (9 films et 2 séries télévision).
« Gorilles dans la brume » est un récit autobiographique de Diane Fossey publié en 1983, il a été adapté au cinéma en 1988.
« Le gorille » est le surnom d’un héros de 43 romans policiers publiés entre 1954 et 1961 dans la collection « Série Noire » des éditions Gallimard. Cette série de l’auteur A.L. ou Antoine Dominique (Dominique Ponchardier de son vrai nom) a donné lieu à plusieurs adaptations au cinéma et à la télévision.
« Gare au gorille » la célèbre chanson de Georges Brassens, écrite et composée vers 1943 fût dans un premier temps interdite sur les ondes radiophonique officielles à cause des mœurs (fictifs) du gorille de cette chanson !
9.6. Iconographie
Les gorilles de montagne sont présents sur les billets de banque du Rwanda et de l’Ouganda.
Nombreux sont les timbres représentant des gorilles.
10. Bibliographie
– Petter, J-J. et Desbordes, F. 2010. Primates, Nathan. (Ouvrage collectif).
– Darmangeat, P. 2008. Les gorilles, Artémis éditions.
– Despard Estes, R. 2012. The behavior guide to African Mammals, University of California Press.
– Groves, C. P. Mammals of Africa, Volume II – Primates, Bloomsbury.
– Oates, J.F. 2019 Les primates d’Afrique de l’Ouest, Guide d’identification de poche, Global Wildlife Conservation, Biotope Editions pour l’adaptation française.
– De Jong, Y.A. et Butynski, T.M. 2018 Primates of east Africa – Pocket Identification Guide, Global Wildlife Conservation.
11. Liens
Gorillafund.org.
To save Cross River gorillas, EU-funded program aims to empower communities.
Gorilles de Grauer et Chimpanzés de l’Est de la République Démocratique du Congo.
In Nigeria, hunters turn into guardians of the rarest gorilla on Earth.
Bergorilla.org.
Crossrivergorilla.org.