Guide « petit futé » spécifique aux parcs et réserves d’Afrique Lire la suite
Auteur/autrice : Dominique
Girafe d’Afrique de l’ouest
Giraffa camelopardalis peralta
Niger giraffe or Nigerien giraffe or West African giraffe
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Zone de conservation de Kouré au Niger
La girafe d’Afrique de l’ouest ou girafe blanche ou girafe du Niger était autrefois présente du Sénégal au Lac Tchad.
Les derniers troupeaux en liberté subsistent dans la région de Kouré au Sud de Niamey au Niger.
Les mesures de protection et la mise en oeuvre de l’écotourisme ont permis de faire progresser les populations.
Le nombre de girafes est ainsi passé de 50 en 1996 à environ 300 en 2011. En 2016, la population est estimée à 400.
Considérée auparavant comme une des 9 sous espèces de girafes. Cette classification a été remise en cause par des analyses génétiques dont les résultats furent publiés en 2016.
Cette girafe serait maintenant une des trois sous espèces de l’espèce des girafes nordiques – Giraffa Camelopardalis.
Voir sur ce site l’article « Les girafes ».
Girafe d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Girafe d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Robe de la girafe d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Tête de la girafe d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Girafes et girafons d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Girafe et girafon d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Girafes et girafon d’Afrique de l’Ouest – Kouré – Niger
Oryx gazella
Oryx gazella
Gemsbok
Ordre des Artiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 115 à 135 cm
Poids: 180 à 240 Kg pour le mâle et 18 à 225 Kg pour la femelle.
Gestation: 9 mois
Nombre de petit par portée: 1
Alimentation: Herbivore, herbes (graminées), feuilles, fruits.
Prédateurs: Lion, Hyène tachetée, Léopard, guépard pour les petits.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Kgalagadi Transfrontier Park au Botswana et Afrique du Sud, Etosha en Namibie.
Les oryx sont reconnaissables entre autre à leurs longues cornes annelées à la base puis lisses vers la pointe. Celles de l’oryx gazella se différencient de celle de l’oryx beisa par le fait qu’elles sont écartées (en V) alors que celles du beisa sont sensiblement parallèles. La robe de l’oryx gazella possède une large bande noire en bas du ventre reliant les coudes aux genoux. L’oryx gazella est endémique de l’ouest de l’Afrique Australe, principalement Namibie, sud Angola, Afrique du Sud et Botswana.
Silhouette caractéristique de l’oryx gazella (ici une femelle), grandes cornes en V, bandes noires larges au bas du ventre. Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Oryx gazella mâle, Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Les graminées font partie du régime alimentaire de l’oryx, Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Femelle et son petit, Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Dans le Kgalagadi Transfrontier Park les oryx gazella partagent le fond des pans avec les bubales à la recherche d’eau et de sels minéraux.
Ce mâle a sans doute perdu ses deux cornes au cours d’affrontements avec ses rivaux. Il est assez fréquents de croiser un oryx avec une seule corne, mais rarement sans aucune corne. Kgalagadi Transfrontier Park.
Steenbok
Raphicerus campestris
Steenbok
Ordre des Artiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 45 à 60 cm
Poids: 7 à 16 Kg
Gestation: 6 mois
Nombre de petit par portée: 1
Alimentation: Herbivore, feuilles, fruits, pousses, racines.
Prédateurs: Tous les prédateurs.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Kgalagadi Transfrontier Park (Botswana et Afrique du Sud), Aire de conservation du Ngorongoro en Tanzanie.
Le Steenbok ou Steinbok ou Raphicère champêtre est une petite antilope caractérisée par un pelage court, roux clair à fauve clair et une queue très courte. Le mâle possède des petites cornes droites, pointues et écartées. Son museau est orné sur le dessus d’un triangle noir, le menton et le cou sont blancs. Ses oreilles sont grandes, tapissées à l’intérieur de poils blancs avec un dessin ramifié de couleur foncée. Cet animal possède deux aires de répartitions distinctes occupées par deux sous espèces. Raphicerus campestris campestris en Afrique Australe et Raphicerus campestris neumanni en Afrique de l’Est (Kenya et Tanzanie).
Steenbok mâle, Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Steenbok mâle, Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana. Les traits typiques de cette antiloppe sont, ses grandes oreilles blanches veinées de noir, ses cornes droites, pointues et écartées et la tache noire triangulaire au dessus de son museau.
Steenbok femelle, silhouette caractéristique du steenbok avec son arrière train saillant.Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Steenbok femelle, Kgalagadi Transfrontier Park, Botswana.
Excréments du steenbok.
Ecureuil fouisseur du Cap
Xerus inauris
Ground squirrel
Ordre des Rongeurs, Famille des Sciuridés
Longueur sans la queue : 20 à 30 cm
Longueur de la queue : 18 à 30 cm
Poids: 500 g à 1,1 Kg
Gestation: 42 à 49 jours
Nombre de petits par portée : 1 à 4 (2 en moyenne)
Alimentation: Feuilles et tiges de graminées, d’arbustes, graines, bulbes, tubercules, feuilles, fruits, insectes.
Prédateurs: Chacals, Serpents, Rapaces
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur : Kgalagadi transfrontier park au Botswana et Afrique du Sud
L’écureuil fouisseur du Cap est endémique de l’Afrique Australe, (Afrique du Sud, Botswana et Namibie). Animal à poil dur avec une tête arrondie et de grands yeux. Son ventre est clair et ses flancs sont marqués par une rayure blanche.

Ce rongeur est un animal grégaire, les colonies peuvent atteindre une trentaine d’individus. Il vit dans de vastes terriers collectifs aux réseaux de galeries complexes. Il est souvent le voisin des suricates.
Les accès au terrier sont constamment entretenus, après des pluies ou des éboulements.
Les jeunes ne s’éloignent pas de l’entrée du terrier.
Il possède une queue aussi longue que son corps. Il gonfle celle-ci en cas de danger pour impressionner ses prédateurs, il s’en sert également comme d’un parasol lorsqu’il est en quête de nourriture aux heures chaudes de la journée.
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Lièvre des rochers
Lepus saxatilis
Scrub hare, Savannah hare
Ordre des Lagomorphes, Famille des Léporidés
Longueur totale: 45 à 70 cm
Poids: 1,5 à 4,5 Kg
Gestation: 42 jours
Nombre de petits par portée: 1 à 3
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Kgalagadi transfrontier park au Botswana
Le lièvre des rocher ou lièvre des buissons est un animal solitaire, nocturne et crépusculaire.

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Suricate
Suricata suricata
Suricate
Ordre des Carnivores , Famille des Herpestidés
Hauteur au garrot: 15 cm
Longueur: 25 à 35 cm sans la queue
Poids: 600 à 950 g
Gestation: 70 à 73 jours
Nombre de petits par portée: 2 à 5 (1 à 3 portées par an)
Alimentation: insectes, larves, termites, scorpions, reptiles, sauterelles, chenilles.
Prédateurs: Serpents et rapaces
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Kgalagadi transfrontier park au Botswana
Animal endémique de l’Afrique australe (Namibie, Botswana, Afrique du Sud, et sud Angola) le suricate est un proche parent de la mangouste. Il court avec la queue à la verticale, ce qui le différencie de cette dernière. Il possède des sens très développés, vue, ouïe et odorat.
Suricate – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Il creuse ses propres terriers à l’aide de ses longues griffes. Les entrées et sorties des terriers sont multiples afin d’augmenter les chances d’échapper aux prédateurs.

Suricates – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Animal très social, il vit en colonies de 5 à 40 individus, essentiellement dans des paysages arides et découverts.
Colonie de suricates – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Lorsqu’ils sont hors des terriers, au moins un membre de la colonie assure une veille pour détecter la présence de prédateurs terrestres ou aériens, il donne l’alerte en cas de danger. Pour assurer sa stabilité en position debout, le suricate se sert de sa queue comme d’un trépied.
Colonie de suricates – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Primates
de Jean-Jacques PETTER, illustrations de François DESBORDES aux éditions Nathan.
Co-auteurs Roland ALBIGNAC, Emmanuelle GRUNDMANN, Claude-Marcel HLADIK, Catherine JULLIOT, Sabrina KRIEF, André LUCAS, Elisabeth PAGES-FEUILLADE, Jean-Marc LERNOULD et Jan VERMEER. Préface par Yves COPPENS. Lire la suite
Springbok
Antidorcas marsupialis
Springbok or springbuck
Ordre des Cetartiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 70 à 90 cm
Poids du mâle: 30 à 50 Kg pour le mâle et 25 à 40 Kg pour la femelle.
Gestation: Environ 6 mois
Nombre de petits par portée: 1
Alimentation: Herbivore (herbes, feuilles, racines, bulbes).
Prédateurs: Félins et hyène tachetée. Chacal et aigle pour les petits.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Etosha en Namibie et Kgalagadi transfrontier park au Botswana et Afrique du Sud.
Le springbok est une antilope endémique d’une partie de l’Afrique Australe, (Sud Angola, Namibie, Afrique du Sud et Botswana). Il est reconnaissable à la couleur blanche de son ventre, de sa croupe et de l’intérieur des pattes. Le reste du corps est fauve plus ou moins foncé avec des bandes brunes sur les flancs. La tête est blanche avec une strie brune à noire sur chaque coté, allant de la commissure des lèvres au sommet de la tête en passant par l’oeil. Cet animal est capable de faire des bons spectaculaires d’environ trois mètres de haut. Pour alerter ses congénères d’un danger, il dresse une crête de poils blancs sur le dos et la croupe.
Springbok mâle – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Les femelles sont caractérisées par une plus faible corpulence, des cornes plus fines et plus droites que chez le mâle.
Springbok femelle – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
La forme des cornes évolue au cours de la croissance, ici chez un jeune mâle.
Jeune mâle springbok – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Jeunes mâles springbok – Kgalagadi transfrontier park – Botswana
Les springboks vivent en groupe. Ils préfèrent les terrains découverts comme ici dans la vallée de la Nossob.
Troupe de Springboks– Kgalagadi transfrontier park – Afrique du Sud
Troupe de springboks – Kgalagadi transfrontier park – Afrique du Sud
Excréments de springbok
Buffle du Cap
Syncerus caffer caffer
Southern buffalo or Cape buffalo
Ordre des Artiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 1,4 à 1,7 m
Poids: 750 à 1000 kg (voir plus)
Gestation: Environ 11 à 12 mois
Nombre de petites par portée: 1
Alimentation: Herbivore (herbacées et graminées)
Prédateurs: Principalement le lion
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Massaï Mara et Nakuru au Kenya, Parc Elizabeth en Ouganda, South Luangwa national Park en Zambie, Serengeti, cratère et aire de conservation du Ngorongoro en Tanzanie.
Le buffle du Cap ou buffle de Cafrerie est un animal puissant au pelage ras, brun foncé à noir. Il est doté de cornes massives.
Buffle du Cap – Massai Mara – Kenya
Buffle du Cap – Cratère du Ngorongoro – Tanzanie
Il vit le plus fréquemment en troupeaux de 10 à plus de 1000 individus. Certains vivent en solitaire.
Troupeau de buffles du Cap – South Luangwa National Park – Zambie
Ses besoins en eau sont quotidiens, pour s’abreuver et se rafraichir.
Buffles du Cap – South Luangwa National Park – Zambie
Il aime se vautrer dans la boue pour se maintenir au frais et se débarrasser des nombreux parasites qui envahissent son pelage.
Buffle du Cap dans la boue – Massai Mara – Kenya
Buffles du Cap – Cratère du Ngorongoro – Tanzanie
Buffle du Cap enduit de boue – Massai Mara – Kenya
Les jeunes sont protégés farouchement par leur mère et l’ensemble du troupeau
Jeune et sa mère – South Luangwa National Park – Zambie
Jeune et sa mère – Massai Mara – Kenya
Les buffles sont souvent accompagnés par de nombreux oiseaux piqueboeufs qui les débarrassent des tiques et autres parasites.
Buffle et piqueboeufs à bec jaune – South Luangwa National Park – Zambie
Piqueboeufs à bec jaune sur le dos d’un buffle – Serengeti – Tanzanie
Tuer par des lions, les carcasses de buffles sont nettoyées par la succession des prédateurs et charognards, hyènes, chacals, vautours.
Carcasse de buffle – South Luangwa National Park – Zambie
Cranes et cornes de buffles – Serengeti – Tanzanie
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Antilope rouanne
Hippotragus equinus
Roan antelope
Ordre des Cetartiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 130 à 160 cm
Poids: 240 à 300 Kg pour le mâle et 220 à 280 Kg pour la femelle
Gestation: 9 mois environ
Nombre de petits par portée: 1
Alimentation: Phyllophage et herbivore
Prédateurs: Lion, léopard, hyène
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc du Niokolo Koba au Sénégal, Parc du W au Niger, forêt de la Comoé-Léraba et parc de Nazinga au Burkina Faso, Réserve de Susuwe en Namibie, parc de Chobe au Botswana .
L’antilope rouanne, antilope cheval, antilope chevaline, hippotrague rouan ou encore koba en Afrique de l’ouest est la plus grande des antilopes après l’éland. Animal puissant à l’encolure épaisse, pourvu de cornes bien annelées et arquées vers l’arrière chez les deux sexes. L’antilope cheval est dotée d’un robe fauve rousse à grisâtre, elle possède une crinière de poils raides et de longues oreilles. L’antilope rouanne n’est jamais éloignée d’un point d’eau où elle doit s’abreuver régulièrement.
Hippotragus equinus koba – Parc du W – Niger
Cette antilope vit en groupe de 5 à 20 (voir 35) individus sous la coupe d’un mâle dominant. Ce sont des animaux sédentaires et territoriaux.
Jeune antilope cheval et femelle – Parc du W – Niger
Jeune antilope cheval à genoux pour la tétée – Parc du W – Niger
Jeune antilope cheval – Parc du W – Niger
Femelle antilope cheval – Parc du W – Niger
Le mâle est plus grand et plus trapu que la femelle, sa robe est plus foncée et ses cornes plus grandes et plus épaisses. (à gauche sur la photo ci-dessous)
Hipotragus equinus koba – Parc du W – Niger
Il existe deux aires de répartition de cette antilope, une première, la plus au nord vivant dans une bande allant de l’Afrique de l’ouest au sud Soudan, la deuxième allant du sud de l’Afrique centrale au nord de l’Afrique Australe. Il est fait mention de 5 ou 6 sous espèces, cependant de récentes études génétiques montrent que seul l‘Hippotragus equinus koba (Afrique de l’ouest) se démarque génétiquement des autres populations. (source IUCN)
Dans les deux photos ci-dessous, prises dans la réserve de Chobe au Botswana, on peut remarquer la différence de couleur de la robe de l’antilope cheval de cette région (hippotragus equinus equinus?) qui est plus grise que celle de la sous espèce koba de l’Afrique de l’ouest présentée en début de cet article. Le masque noir est plus prononcé pour la sous espèce de l’Afrique de l’ouest.

Hippotragus equinus equinus ? – Chobe – Botswana
Hippotragus equinus equinus ? – Chobe – Botswana
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Hyène tachetée
Crocuta crocuta
Spoted hyaena
Ordre des Carnivores, Famille des Hyénidés
Hauteur au garrot: 70 – 90 cm
Poids: 40 à 75 Kg pour le mâle et 60 à 85 Kg pour la femelle.
Gestation: 3,5 mois
Nombre de petits par portée: 1 à 3.
Alimentation: Charognes, proies dérobées à des félins, antilopes chassées.
Prédateurs: Lions, Lycaons.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Réserve de la South Luangwa en Zambie, Kgalagadi Transfrontier Park au Botswana, Serengeti, cratère et aire de conservation du Ngorongoro en Tanzanie.
L’hyène tachetée est un animal massif aux mâchoires puissantes lui permettant de broyer les os. Elle est reconnaissable à ses grandes oreilles arrondies, une queue courte et un pelage grossier, et surtout sa silhouette caractéristique avec la croupe tombante. Ses pattes sont terminées par quatre doigts. Les hyènes vivent en groupe, sous la domination d’une femelle. Les mâles comme les femelles possèdent des parties génitales externes ce qui rend la différenciation difficile (faux pénis pour les femelles). L’hyène tachetée est la plus commune des trois espèces, tachetée, brune et rayée. C’est le plus abondant des grands carnivores.
Hyène tachetée – Kgalagadi Transfrontier Park – Botswana
Hyène tachetée – Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Hyène tachetée – South Luangwa national park – Zambie
Cette carcasse de buffle a reçue pendant plusieurs jours la visite des hyènes et des vautours. Hyène tachetée – South Luangwa national park -Zambie
Les vautours profitent avec méfiance de ce que l’hyène soit dans la carcasse pour prendre leur part. South Luangwa national park – Zambie
La concurrence est rude entre les charognards qui se toisent. Les vautours doivent attendent leur tour. South Luangwa national park – Zambie
Les hyènes aiment prendre des bains de boue, pour se rafraîchir et se débarrasser des parasites. Hyènes tachetées – South Luangwa national park – Zambie
Ici les hyènes sont complètement vautrées dans la boue. Hyènes tachetées – South Luangwa national park – Zambie
Hyène avec carcasse de gnou – Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Hyène avec dépouille de jeune gnou – Serengeti – Tanzanie
Hyène avec patte de Zèbre – Cratère du Ngorongoro – Tanzanie
Jeune hyène – Serengeti – Tanzanie
Empreintes d’hyène. Patte antérieure à gauche et postérieure à droite. Réserve de Palmarin – Siné Saloum – Sénégal
Phacochère commun
Phacochoerus africanus
Common Warthog
Ordre des Cétartiodactyles, Famille des Suidés
Hauteur au garrot: 50 à 85 cm
Poids: 60 à 150 Kg pour le mâle et 50 à 80 Kg pour la femelle.
Gestation: 6 mois environ
Nombre de petits par portée: 2 à 6
Alimentation:Herbivore à tendance omnivore, racines, bulbes, tubercules.
Prédateurs: Lion, léopard, guépard, hyène
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc du Niokolo Koba au Sénégal, Parcs du Tarangire et du Serengeti, cratère et aire de conservation du Ngorongoro en Tanzanie.
Le phacochère commun possède deux paires de défenses. Celles-ci sont plus développées chez le mâle. Sa tête, longue et plate comporte quatre grosses « verrues », deux sous les yeux, deux autres au dessus des défenses. Une crinière érectile composée de longs poils épais retombe sur ses flancs. Sa queue fine est terminée par une touffe de poils, celle-ci est maintenue en l’air lorsqu’il court.
Deux piacpiac africains sur ce phacochère.
Niokolo Koba – Sénégal
Les bains de boue permettent aux phacochères de se rafraîchir et de se débarrasser de leurs parasites.

Niokolo Koba – Sénégal
Lorsqu’il n’est pas en quête de nourriture, le phacochère aime se prélasser, soit à l’ombre en période chaude ou à découvert comme ici en début de journée.

Niokolo Koba – Sénégal
Les phacochères se mettent fréquemment à genoux pour trouver leur nourriture.
Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Tarangire – Tanzanie
Cratère du Ngorongoro – Tanzanie
Rhinocéros blanc
Ceratotherium simum
White rhinoceros or Square-lipped rhinoceros
Ordre des Pérrissodactyles, Famille des Rhinocérotidés
Hauteur au garrot: 1,6 à 2 m
Poids: 2 à 3 tonnes pour le mâle et 1,3 à 2 tonnes pour la femelle.
Gestation: Environ 16 mois
Nombre de petits par portée: 1
Alimentation: Herbivore.
Prédateurs: Lion, hyène tachetée pour les petits, mais principalement l’homme.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur:Réserve de Nakuru au Kenya, Parc National des Matopos au Zimbabwe.
Le rhinocéros blanc est le plus grand des deux rhinocéros africains. Il ne doit pas son nom à sa couleur, mais à une mauvaise traduction du nom hollandais « weit » qui veut dire large (en parlant de sa bouche), ce nom a été repris en anglais par le mot « white » qui a une prononciation similaire mais veut dire « blanc ». Il y aurait deux sous espèces de rhinocéros blanc, une au Nord Est de l’Afrique sub-saharienne « Ceratotherium simum cottoni » en voie de disparition et une espèce méridionale, « Ceratotherium simum simum« .
Rhinocéros blanc – Parc National de Nakuru – Kenya
Le rhinocéros blanc est caractérisé par une tête allongée, une bosse à la base du cou et une bouche large et droite adaptée à son régime alimentaire (le rhinocéros blanc broute l’herbe). La corne du rhinocéros est sont plus grand ennemi, c’est la principale raison de sa raréfaction suite au braconnage intense dont il fait l’objet.
Rhinocéros blanc – Parc National de Nakuru – Kenya
Les rhinocéros aiment se rouler dans la boue, la terre ou la poussière. Cela leur permet d’éliminer des parasites de leur peau.
Rhinocéros blanc – Parc National de Nakuru – Kenya
Le faible taux de reproduction associé au braconnage favorise le déclin de l’espèce. Les rhinocéros blancs de Nakuru sont originaires de l’Afrique du Sud. Les jeunes naissent sans corne, leur poids à la naissance est de l’ordre de 40 Kg.
Jeune rhinocéros blanc – Parc National de Nakuru – Kenya
Le rhinocéros se déplace sur un nombre impair de doigts, 3 doigts, ce qui fait qu’il est classé parmi les périssodactyles.
Pieds antérieurs d’un rhinocéros blanc – Zoo de La Palmyre
Le museau du rhinocéros blanc est très plat et très large. La lèvre supérieure est surmontée par les narines et la naissance de la corne.
Lèvre supérieure d’un rhinocéros blanc – Zoo de la Palmyre
Le rhinocéros possède des oreilles en cornet très mobiles, son ouïe est excellente.
Oreille d’un rhinocéros blanc – Zoo de la Palmyre
Liens vers le rhinocéros blanc ou white rhinoceros sur Wikipédia
Gorille de montagne
Gorilla beringei beringei
Mountain gorilla
Alimentation: L’alimentation des gorilles de montagne est moins variée que celle de son cousin des plaines. Elle est principalement constituée de celeri sauvage, bambou, lobélie, chardon et d’ortie géante.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc national des volcans au Rwanda.
L’une des population de gorilles de montagne vit sur les flancs des volcans situés dans la zone frontalière entre le Rwanda, la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, dans la chaîne des Virunga dont le Karisimbi culmine à 4507 m. La deuxième population de gorilles de montagne vit non loin de la première, dans la forêt de Bwindi en Ouganda. Leur habitat est confiné aux parcs et réserves créés par ces trois pays. La population de gorilles de montagne est estimée à 600 ou 700 individus dont plus de la moitié vit en Ouganda. Le pelage du gorille de montagne est plus dense que celui des gorilles de plaine. Il est également plus foncé, d’un noir bleuté. Son habitat est étagé entre 2000 et 4000 mètres d’altitude environ.
Les photos ci-dessous ont été prises sur le volcan Bisoke (ou Visoke) au Rwanda.
La quête de nourriture occupe une grande partie de la journée des gorilles, le reste étant dédié au repos et au jeu pour les plus jeunes.



L’approche et l’observation des gorilles n’est pas toujours facile du fait de la végétation luxuriante au milieu de laquelle ils vivent. Ci-dessous, un juvénile.
Ci-dessous, un bébé gorille de 3 jours.
Le dos argenté.


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Guib harnaché
Tragelaphus scriptus
Bushbuck
Ordre des Cétartiodactyles, Famille des Bovidés
Hauteur au garrot: 65 à 90 cm
Poids: 30 à 80 Kg pour le mâle et 25 à 60 Kg pour la femelle.
Gestation: 6 à 7 mois environs
Nombre de petits par portée: 1
Alimentation:Herbes, jeunes feuilles, fleurs
Prédateurs: Léopard, lion, hyène tachetée, guépard, lycaon, crocodile, python, pour les principaux.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Parc du Niokolo Koba au Sénégal. South Luangwa National Park et Kafue N.P. en Zambie. Parcs nationaux du Balé (Dinsho) et du Simien en Ethiopie.
Lien vers fiche IUCN. Lien vers carte de répartition géographique IUCN.
Guib harnaché femelle– Tragelaphus scriptus meneliki – PN du Balé – Ethiopie
Chez les guibs, il existe de grandes variations dans les couleurs du pelage.
En Afrique occidentale et centrale, le pelage est en général plus foncé que chez les animaux d’Afrique du sud et de l’est.
La robe du mâle est en général brun rouge à brun foncé, celle de la femelle est plutôt rousse.
Le pelage fonce aussi au fur et à mesure que l’animal vieillit. Les flancs sont parsemés de taches et de rayures blanches, cependant, pour les animaux d’Afrique de l’est ces bandes n’existent pas, seules quelques taches sont présentes.
Les guibs sont répartis en deux groupes. Les Guibs Harnachés (Harnassed bushbucks) et les Guibs Sylvestres (Sylvan bushbucks). Le premier groupe compte quatre sous-espèces, le second, sept sous espèces.
Les sous-espèces représentées ci-dessous sont:
T.s.scriptus – Guib du Sénégal – Sénégal Bushbuck – pour celui du Niokolo loba – Sénégal (premier groupe).
T.s.meneliki – Guib de Ménélik – Menelik’s bushbuck – pour celui du Balé – Ethiopie (second groupe)
T.s.ornatus – Guib du Chobe ou Guib du Zambèze – pour celui du Kafue N.P. – Zambie (second groupe)
Les guibs harnachés vivent souvent seuls, parfois en couple, voir en petites hardes. Les mâles portent des cornes légèrement torsadées.
Guib harnaché mâle – Tragelaphus scriptus scriptus – Niokolo Koba – Sénégal

Détail des flancs d’un guib harnaché mâle – T.s.scriptus – (animal en captivité) – Sénégal
Guib harnaché mâle – T.s.scriptus – (animal en captivité) Sénégal.
Guib harnaché mâle sur les rives de la Gambie – T.s.scriptus – Parc du Niokolo Koba – Sénégal.
Guib harnaché de Menelik mâle – T.s.meneliki – PN du Balé – Ethiopie
Guib harnaché de Menelik femelle – T.s.meneliki – PN du Balé – Ethiopie
Jeune mâle Guib harnaché de Menelik – T.s.meneliki – P.N. du Balé – Ethiopie
Guib harnaché mâle – T.s.ornatus – P.N. de la Kafue – Zambie
Excrément de Guib harnaché – PN du Balé – Ethiopie
Serval
Leptailurus serval (anciennement Felis serval)
Serval
Ordre des Carnivores, Famille des Félidés
Hauteur au garrot: 60 cm
Poids: 10 à 18 Kg pour le mâle et 6 à 12 Kg pour la femelle.
Gestation: 2,5 mois
Nombre de petits par portée: 2 à 3, jusqu’à 5
Alimentation: Petits mammifères (rongeurs), jeunes de petites antilopes, oiseaux, reptiles.
Prédateurs: Lions, léopards, Hyènes.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur: Massai Mara au Kenya, P.N. du Balé (Dinsho) en Ethiopie.
Seul espèce du genre Leptailurus, le serval est un grand félin tacheté, pourvu d’une petite tête et de très grandes oreilles rapprochées. Sa queue est plutôt courte.
Serval – Massai Mara – Kenya

Serval – Massai Mara – Kenya

Serval – Massai Mara – Kenya
Le serval est un chasseur très habile, doté d’une vue et d’une ouïe très développées.

(Photo de droite) Serval tenant un rongeur dans sa gueule – Massai Mara – Kenya
Serval camouflé dans les herbes – P.N. du Balé – Dinsho – Ethiopie
Guépard « Fiche en cours de révision »
Acinonyx jubatus
Cheetah
Ordre des Carnivores, Famille des Félidés
Hauteur au garrot: 80 cm
Poids du mâle: 35 à 65 Kg
Gestation: 3 mois
Nombre de petits par portée: 1 à 5, en moyenne 2 à 4
Alimentation: Gazelles et autres herbivores de petite taille, phacochères, occasionnellement des proies plus petites comme le lapin ou la pintade.
Prédateurs: Lions, léopards, hyènes.
Réserves où l’animal a été observé par l’auteur:Réserve de Samburu et de Massai Mara au Kenya, Parcs du Serengeti, du Tarangire, Cratère et aire de conservation du Ngorongoro en Tanzanie.
Pour en savoir plus sur les guépards: Guépard Wikipédia
Le guépard est le plus rapide des animaux terrestres. Sa silhouette est longue, mince et efflanquée. C’est le seul félin à ne pas avoir de griffes rétractiles.

Guépard – Massai Mara – Kenya
Lors des chasses, ses longues pattes lui permettent de courir rapidement avec des pointes à 105 Km/h. Il ne peut maintenir cette vitesse que très peu de temps, il doit donc au préalable approcher sa proie au plus près sans se faire repérer avant de lancer son attaque. Après sa course et après avoir capturé sa proie, il est obligé de se reposer pour abaisser sa température et reprendre son souffle, d’autres prédateurs profitent de cet état pour lui dérober son butin.

Guépard mâle – Samburu – Kenya
La longue queue du guépard lui sert de balancier lors des changements brusques de direction au cours de ses chasses. Ses griffes non rétractiles lui permettent une bonne accroche sur le sol.

Guépards mâles – Samburu – Kenya
Les guépards aiment utiliser les termitières, pas seulement pour faire la sieste, mais pour les utiliser comme mirador afin de scruter les alentours à la recherche de proies.

Pour mettre bas et élever leurs petits dans les premières semaines, les guépards choisissent des lieux tranquilles et cachés, à l’abris des prédateurs. Comme cette mère ci-dessous qui a choisi des buissons épais entourant un arbre dans la plaine de Ndutu. Elle avait fort à faire avec ses trois petits qui, les yeux tout juste ouverts sortaient à découvert chacun leur tour. A chaque fois, elle sortait pour les prendre dans sa gueule et les ramener à l’abri. Les petits doivent avoir environ 3 semaines.
Femelle guépard rejoignant sa tanière et ses petits – Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Jeune guépard caché dans les buissons – Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Jeune guépard sortant de la tanière – Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Femelle récupérant son petit pour le remettre à l’abri – Aire de conservation du Ngorongoro – Tanzanie
Guépard juvénile – Serengeti -Tanzanie
10. Bibliographie
– Caro, T. 2013. Mammals of Africa, Volume V, Bloomsbury.
– Dorst, J. & Dandelot, P. 1972. Guide des grands mammifères d’Afrique, Delachaux & Niestlé.
– Despard Estes, R. 2012. The behavior guide to African Mammals, University of California Press.
– Breuil, M. Mayeur, J.P. Thile, F. 1998. Kenya Tanzanie, Le guide du safari faune et parc, Marcus.
– Carnaby, T. 2010. Beat about the bush, Jacana Media.
– Denis-Huot, C. & M. 2006. Les princes de la savane Léopards & Guépards. White Star SAS.
– Lamarque, F. 2004. Les Grands Mammifères du Complexe du WAP. ECOPAS.
11. Liens
